Le crédit pas très coopératif…

OLYMPUS DIGITAL CAMERAVoilà une tuile.

je ne sais pas comment intituler cet article. Un billet d’humeur ? Un coup de gueule ? Une prise de position ferme et sans ambages ? Un fâcheux contre-temps raconté à mes amis ? Il pleut des cordes et ça arrange pas mon violon ? L’été en Alsace ?

je déconne. C’est chouette l’été en Alsace. Le problème c’est qu’on sait jamais quelle année ça tombe.

Bref, je vais la faire courte. Le plus possible. Nous sommes en discussion avec le crédit coopératif (notez que j’ai renoncé au lien hypertexte vers le site de la banque et ça c’est un sacré indice parce que j’adore mettre des liens hypertextes. C’est hypercool !) depuis six mois pour un rachat de prêt immobilier et surtout, comme je l’avais exposé dans un article précédent, nous travaillons sur la meilleure solution pour interrompre notre prêt durant le voyage. `

Précisons que nous avons choisi le crédit coopératif parce que cette banque se targue d’être une banque solidaire et que nous, ça nous a bien plu. En outre, de bonnes idées, y en a plein le Crédit coopératif . Mais visiblement y a a pas de pétrole pour faire avancer la bécane !

Six mois d’attente et de tergiversations de la banque (nous y avions lu naïvement un grand professionalisme). Un projet clairement expliqué au conseiller client (ça s’appelle comme ça même au crédit coopératif) avec une date limite sans cesse reportée par le charmant ensorceleur qui nous servait de sherpa.

Et bin finalement, tout cet enthousiasme pour la banque solidaire et ses possibilités merveilleuses promises aux voyageurs naïfs que nous sommes est bien récompensé: boum. C’est possible si on bloque un cinquième de notre budget tour du monde sur un compte. Sauf que nous ne tenons pas à amputer notre voyage d’un cinquième de l’itinéraire.

Alors, nous ne disons pas merci au crédit coopératif. Nous repartons, toujours aussi naïfs peut-être,  faire jouer la concurrence  et ça nous fait pas marrer.

Mais bon…dimanche y a du soleil.

5 réflexions au sujet de « Le crédit pas très coopératif… »

  1. Locatelli Steph

    Je prends le train en retard mais suis très intéressée par la suite de l’histoire. Pas celle de la belle fille car l’étant moi même, je me fais une idée de la question. Non, je parle du crédit coopératif. Nous avions fait des démarches, voilà un an, pour suspendre notre prêt bancaire de façon à pouvoir partir une année. La banque populaire (pas mal non plus cet adjectif là, non ?) nous avait proposé de baisser nos traites mais avec un coût tellement énorme que nous remboursions bien plus ensuite. On a laissé tomber pour le moment.
    En revanche, comme on a fini de payer la maison dans 4 ans, on avait envisagé de migrer ensuite vers le crédit coopératif. Il faut être honnête, l’adjectif y est pour beaucoup mais pas que…
    Alors, coopératif ou pas le crédit ? Et les autres ?
    Vous avez résolu le problème ?

    Bises sous le soleil charentais!
    Steph.

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    1. marika

      alors le crédit coopératif, on a complètement laissé tomber, avec plainte à la direction. mais je crois que nous étions vraiment tombé sur le nul des nuls. J’ose imaginer qu’il ne représente pas à lui seul l’ensemble de cette banque, enfin, j’espère pour eux. Nous nous sommes tourné vers le crédit mutuel, avec petit piston en poche. ça a l’air d’être sur la bonne voie, mais on te dira quand ce sera définitivement réglé!! bisous caniculaires strasbourgeois à toute la famille!

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  2. Jacquot Et et Fr

    ça me fait rire! comment accorder à une institution bancaire qui s’ajoute un adjectif, la pleine valeur de cet adjectif? Une belle fille ne dit pas: « je suis une fille belle », cela attirerait le doute, et dans le doute abstiens-toi, et ce serait peut-être dommage pour la fille; elle aurait commis une erreur dans sa com. Là ce n’est pas une erreur, c’est surfer sur une idée, une belle idée. Je veux bien coopérer pour leur coller mon pieds dans le derche. Et pas seulement pour 1/5 ème.
    Etienne

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    1. Vincent Auteur de l’article

      Suis bien d’accord avec vous. Encore que pour une belle belle-fille, je suis prêt à déplacer l’adjectif et en faire une belle-fille belle. D’autant qu’on frise le palindrome ! On vous embrasse fort en attendant la fonte des neiges.

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